Les textes sur la voix sont nombreux. Ils varient en fonction du domaine d’application des auteurs. Il est tout à fait normal que selon l’origine des discours nous soyons confrontés à des angles et des points de vue différents.
La voix, c’est l’exemple le plus parfait de la jonction physique/psychique. Généralement c’est le courant d’air envoyé (d’origine pulmonaire dans la plupart des cas) qui constitue le point de départ physique. Il faut donc propulser l'air et qu'il circule. Le trajet, le débit de ce courant d'air sont modifiés par certains organes, ce qui donne son caractère au son.
L’opposition entre le libre passage et un certain freinage produit l’effet sonore. Ces actions peuvent avoir pour origine un état émotif (cri de surprise) ou une intention consciente (intonation, bien que celle-ci puisse être aussi altérée par l’émotion : réponse à l’examinateur, colère rentrée, etc.). Normalement, lorsqu’on parle, on règle l’intensité en fonction de l’auditeur (contrôle digital de la communication analogique), cette adaptation est issue des toutes premières années. On retrouve là la notion d’espace.
Nous pensons que tout travail sur la voix doit tenir compte de quatre phases :
physique mettant en jeu tout le corps et visant à provoquer, à doser et à utiliser la poussée d'air
appel à l'imagination et à la création
partie langagière
travail purement vocal, fondé sur la recherche des résonateurs.
Le travail proposé au cours de ces journées est essentiellement centré sur l’utilisation de la voix en tant qu’objet intermédiaire en musicothérapie (travail sur la vibration, sur textes, le souffle et le chant).
Lieu de stage : 56, champ des buissons à 1325 Chaumont-Gistoux, Brabant Wallon
30 heures, horaire : 9h30-12h30, 13h30-18h
Places limitées
Prix :
Personne Physique : 150€
Entreprise : 270€